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introduction de Thérèse BERTHERAT

’’En ce moment, à l’endroit même où vous vous trouvez, il y a une maison qui porte votre nom. Vous en êtes l’unique propriétaire, mais, il y a très longtemps, vous en avez perdu les clefs. Ainsi vous restez dehors, ne connaissant que la façade. Vous ne l’habitez pas. Cette maison, abri de vos souvenirs les plus enfouis, refoulés, c’est votre corps.’’

« Le massage, c’est quelque chose qu’on commence mais qu’on ne finit jamais, qui continue indéfiniment et qui devient progressivement plus profond, plus élevé. Le massage, c’est un art subtil. Il ne s’agit pas simplement de l’adresse, il s’agit plutôt de l’amour.
D’abord tu apprends la technique – et ensuite tu oublies. Tu ressens et tu crées des mouvements d’après ces sentiments. Quand tu apprends profondément le massage, 90% du travail se fait par l’amour, et 10% par la technique. Il ne faut que le toucher –le toucher d’amour- et le corps se décontracte.
Si tu sens l’amour et la compassion pour le massé ; si tu le regardes comme énergie de valeur inestimable : si tu es reconnaissant de sa confiance en toi et du fait qu’il te laisse jouer de son énergie – alors, de plus en plus, tu auras l’impression de jouer de l’orgue. Le corps entier devient les touches de l’orgue et tu ressentiras la création d’une harmonie – en toi. Non seulement, le massé, mais toi aussi tu seras soulagé.
Sois donc porté à la prière. Quand tu touches le corps d’une personne – sois porté à la prière, comme si Dieu lui-même était présent, et tu Le sers simplement. Laisse-toi aller avec l’énergie totale.
Chaque fois que tu vois fluer le corps et que tu vois l’énergie façonner une nouvelle harmonie, tu sentiras des délices sans précédents, et tu te trouveras dans une méditation profonde.
En massant, masse seulement. Ne pense à rien d’autre. Entre dans tes doigts, dans tes mains, comme si ton existence y entrait. Ne sois pas satisfait d’un toucher physique. Ton âme pénètre dans le corps de l’autre, et les complexes les plus difficiles se décontractent.
Fais-en un plaisir. N’y travaille pas. Fais-en un jeu, et amuse-toi bien…. »

Bhagwan Shree Rajneesh - Extrait de « Le marteau sur la roche »